Cette année, la huitième mouture de la Conférence internationale sur les textiles intelligents et la personnalisation de masse se déroulait à Montréal.
L’événement d’envergure, qui réunit tous les deux ans, les entreprises, établissements de recherche et organisations du monde entier désireux d’échanger des idées et des expériences innovantes, s’est déroulé du 19 au 21 septembre, à Bibliothèque et Archives du Québec, à Montréal.
Dans le cadre de la conférence qui mobilise des invités de diverses branches et disciplines liées à l’industrie du textile se tient le Salon des textiles intelligents. Ce dernier permet aux organisations participantes d’exposer un prototype, mais aussi de découvrir les innovations textiles récentes. L’exploration de nouvelles idées, de solutions efficaces et de possibles partenariats entre les entreprises du milieu marque toujours cet événement. Une synergie se crée entre les concepteurs, les fabricants, les fournisseurs et les utilisateurs, tous secteurs confondus.
Lors de la conférence, deux prix ont été remis : l’un pour le meilleur prototype et l’autre pour la meilleure innovation. Cette année, alors que l’événement se déroulait pour la toute première fois en Amérique, un prix spécial a été remis au Centre de développement des composites du Québec.
Le Centre de développement des composites du Québec remporte un prestigieux prix
L’innovation récompensée
C’est le projet industriel réalisé par le CDCQ, en collaboration avec Texonic et IND Group (Robox et Effman), qui a remporté le prix de meilleure innovation canadienne. Visant l’optimisation de la robotisation du moulage de pièces en composites, le prototype présenté à la Conférence internationale des textiles intelligents et la personnalisation de masse a charmé le public. En effet, ce projet d’envergure financé par TechniTextile Québec, recelait des atouts majeurs. D’abord le robot permet d’optimiser la fabrication des pièces en composites en positionnant de façon précise les fibres de renforts de manière à augmenter significativement la performance (rigidité) de la pièce.
Ensuite, les procédés traditionnels génèrent beaucoup de rejet de matières premières. Dans le cas étudié, le taux de rejet s’élevait à 46% alors qu’avec le robot, ce pourcentage ne s’élevait qu’à 1%. Cette différence réduit non seulement les rejets dans l’environnement mais réduit considérablement le coût de fabrication de la composante.
Finalement, l’installation de renforts avec des angles précis requiert des opérateurs qualifiés et bien entraînés, ce qui s’avère de plus en plus difficile en contexte de pénurie de main-d’œuvre. L’utilisation du robot permet d’effectuer le travail, tout en réduisant les risques d’erreurs.
À ce chapitre, l’équipe ayant travaillé au projet souhaite que ce type de procédé de fabrication robotisé puisse faire son entrée dans plusieurs marchés au cours des prochaines années.
Félicitations à toute l’équipe du CDCQ pour cette réalisation innovatrice!
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter :
Centre de développement des composites du Québec (CDCQ)
cdcq@cstj.qc.ca
www.cdcq.qc.ca
(450) 436-3048