Ce projet multidisciplinaire, conçu en marge du 50e anniversaire des événements d’octobre 70, est une occasion de célébrer des décennies de mobilisation de femmes qui ont transformé notre société et que les livres d’histoires ont parfois oublié de nous raconter.
Pour sa part, Annie O’Bomsawin-Bégin participe à ce collectif à travers un récit révélateur et poignant qui raconte un pan méconnu et trop souvent occulté de l’histoire des femmes autochtones. Cet exercice de mémoire permet de témoigner de l’importance de ces héritages féministes qui ont pris racine au tournant des années 70. Elle y relate, entre autres, la contribution exceptionnelle de ces pionnières, issues des Premières Nations, qui ont lutté pour leurs droits et ceux de leurs communautés.
Annie s’est fait un devoir de prendre part au projet : « Il faut accepter ce genre d’invitation pour porter la voix des femmes autochtones qui n’est pas assez souvent entendue. Nous ne sommes pas beaucoup à pouvoir le faire. Quand l’occasion d’expliquer nos enjeux et notre histoire se présente, ça devient une responsabilité. »
Elle y signe aussi cinq courts récits qui accompagnent une exposition de photos d’archives à travers lesquelles les spectateurs se remémorent d’importants mouvements sociaux qui ont marqué notre société.