Défendre les intérêts (politiques, économiques et sociaux) de leur pays dans le cadre d’une grande conférence internationale : c’est ce que 7 étudiants du cours Politique internationale du programme Sciences humaines du Cégep de Saint-Jérôme ont dû faire lors d’une simulation des Nations-Unies organisée par l’Association canadienne des Nations-Unies, à Ottawa, du 14 au 17 mars 2019.
Se glissant dans la peau d’un diplomate représentant Cuba, l’Espagne ou encore, la Tunisie, ils ont discuté de problèmes mondiaux tels que les changements climatiques, le développement économique inéquitable entre les pays, les conditions de vie dans les camps de réfugiés au Moyen-Orient et le conflit au Cachemire impliquant l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires.
Afin de bien se préparer à siéger aux différents comités, ils ont visité les ambassades et rencontré les (véritables) diplomates du pays qu’ils représentaient, afin de discuter avec eux des enjeux qui les préoccupent en matière de politique étrangère. Les échanges riches ont permis aux jeunes délégués de mieux comprendre les positions de leur pays respectifs concernant différents enjeux mondiaux et, ainsi, de mieux défendre ces positions pendant les débats.
Vivre une crise, en temps réel!
Afin d’offrir aux participants une expérience des plus authentiques, l’organisation a eu recours à des outils technologiques – dont l’application Discord – afin de simuler une crise en temps réel. Des journalistes, personnifiés par des étudiants, alimentaient les travaux des délégués de l’ONU avec des nouvelles internationales qui influençaient parfois le cours des débats. Les « représentants de la presse » ont notamment annoncé une épidémie d’Ébola dans un camp de réfugiés au Pakistan, forçant la suspension des travaux du Haut-Commissariat aux réfugiés, pour permettre aux diplomates de traiter en toute urgence cette situation. Pendant deux heures, ils ont rédigé des projets de résolution et négocié intensément, afin de s’entendre sur les meilleures actions à prendre pour enrayer l’épidémie. Or, ce n’est que plus tard qu’ils ont appris que cette « nouvelle » était… une infox (fake news)!
Le lendemain, les diplomates ont eu à gérer une nouvelle crise : l’invasion de l’est de l’Ukraine par la Russie! Le Conseil de sécurité a donc – à son tour – décidé de suspendre ses débats sur le conflit au Cachemire, afin de traiter de ce conflit qui menaçait la sécurité et la paix internationale.
Bref, la délégation du Cégep de Saint-Jérôme a vécu une fin de semaine intense dans un cadre hyper stimulant et amusant. Portés par la passion contagieuse des mordus de politique internationale qu’ils ont rencontrés, les étudiants ont affirmé qu’ils seraient prêts à recommencer l’expérience. Certains se sont même découvert une vocation! Ils encouragent d’ailleurs leurs collègues à participer à ce genre d’événements. Les enseignants accompagnateurs espèrent d’ailleurs pouvoir répéter l’expérience l’an prochain, à l’occasion de la 17e Simulation canadienne des Nations-Unies à Ottawa. Avis aux intéressés!
Remerciements
La délégation du Cégep de Saint-Jérôme tient à remercier chaleureusement la Fondation du cégep et la Direction des études pour leur soutien financier et moral.
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