Le 9 août 1945, une bombe atomique explose au-dessus de Nagasaki. Huit religieuses missionnaires québécoises tenues prisonnières par les Japonais survivent au bombardement. C’est leur histoire qu’Alain Vézina raconte dans son plus récent documentaire intitulé Les soeurs de Nagasaki, présenté au cinéma Cartier de Québec, dès le 12 octobre, et à la Cinémathèque québécoise de Montréal, à partir du 19 octobre.
L’enseignant en cinéma au CSTJ s’est appuyé sur des documents d’archives pour revisiter ce pan oublié de notre histoire. En effet, quelques religieuses ont consigné par écrit le récit éprouvant de leur captivité. Elles y témoignent non seulement des ravages de la bombe, mais expliquent aussi comment elles sont intervenues pour aider les rescapés, en particulier les enfants. Certaines de ces religieuses canadiennes sont décédées des effets à long terme de la radioactivité, rejoignant ainsi la liste des 74 000 victimes de Nagasaki.
Outre Alain Vézina, d’autres membres de la communauté du CSTJ figurent au générique de ce film : Marie-Christine Busque à la narration, Marc Plana au montage et Sylvain Paquin au son.