Yannick Charles, enseignant du programme Techniques d’intégration multimédia, se joindra au corps arbitral de la 50e Finale des Jeux du Québec pour encadrer et juger les épreuves de karaté, une discipline dont il est passé maître. En qualité de juge-arbitre, celui-ci officiera à Drummondville, du 28 février au 2 mars.
En raison des valeurs d’intégrité qu’il incarne et de son professionnalisme, Yannick a été sélectionné pour voir au bon déroulement des compétitions et pour prononcer une décision impartiale lors des épreuves techniques. C’est la fédération sportive Karaté Québec qui lui a confié cette tâche, une responsabilité de premier plan qu’il aborde avec le plus grand des sérieux.
Fier titulaire du grade provincial A, soit le plus haut grade provincial certifiant la compétence des juges et des arbitres, l’enseignant du CSTJ est également un redoutable pratiquant. En effet, celui qui se joindra au panel des 13 arbitres – triés sur le volet et provenant des quatre coins du Québec – est détenteur d’une ceinture noire 2e dan en Shito-Ryu (style de karaté pratiqué).
Dans le cadre de ses fonctions aux Jeux du Québec, il agira comme autorité pour les trois challenges prévus au programme de son sport : le kata, le combat individuel et le combat d’équipe.
Lors de l’épreuve kata – un enchaînement chorégraphié de gestes techniques réalisé dans le vide et simulant un combat réel – Yannick jouera le rôle de juge. En portant un regard vif et précis sur chacune des performances, il sera appelé à déterminer la meilleure exécution.
Puis, pour remplir avec brio son mandat d’arbitrage pour les combats individuels et les combats d’équipe, ce dernier attendra des combattants qu’ils respectent les règles de cet art martial japonais, mais restera alerte pour signifier toutes infractions au code d’honneur.
Objectif : arbitrer les championnats canadiens!
Après avoir fait office d’instance de raison pour les Jeux du Québec, Yannick espère progresser dans le circuit et décrocher le niveau de juge-arbitre national dans les prochains mois. Il souhaite ainsi se qualifier pour les Championnats canadiens de 2016 et continuer de mettre son œil aiguisé de karatéka au service de son sport.