Pour une 11e année consécutive, le Service de l’animation culturelle du Cégep de Saint-Jérôme coordonnait un stage de solidarité internationale, un stage qui permet à une cohorte d’étudiants avides de découvertes de partir outre-mer, entre la session d’automne et d’hiver. Depuis le démarrage de cette activité de mobilité, le Collège s’est impliqué auprès du village de Fonakeukeu au Cameroun, puis a tissé des liens avec la petite communauté de Los Bueyes en République Dominicaine. Pour l’édition 2015, 16 jeunes se sont envolés en direction de l’Équateur afin de donner vie à un tout nouveau projet de coopération, celui de bâtir un lieu marchand qui deviendrait une plaque tournante de l’économie locale de San Clemente, au nord du pays.
Du 31 décembre au 15 janvier, la troupe du CSTJ a donc mis son plan à exécution, tout en profitant des charmes que recèlent la côte pacifique. Accompagnés par Mélanie Morand, technicienne en loisir et par Danielle Bastien, enseignante en psychologie, les participants, issus de différents programmes d’études, ont eu la chance de partager leurs passions communes : l’aventure et l’implication! Et c’est après 10 mois de préparation que ceux-ci ont enfin pu fouler le sol équatorien et vivre l’expérience humaine pour laquelle ils s’étaient engagés.
Le groupe s’était donné pour mission de bâtir un lieu à vocation commerciale et d’y mettre en vente les produits artisanaux que conçoivent les résidents du village de San Clemente. Pour remplir leur mandat, les étudiants ont pris racine dans la petite communauté et ont travaillé de pair avec les habitants pour construire, à bout de bras et à la sueur de leur front, la boutique qu’ils leur avaient promise. Signe de leur reconnaissance, les familles locales chez qui ils logeaient leur avait reservé un accueil particulièrement chaleureux et les adieux furent chargés en émotions.
Une fois le projet mené à bien, la troupe a poursuivi son voyage vers Rio Lindo, une municipalité de la région de l’Intag. Là-bas, le groupe a eu droit à une incursion de trois jours dans l’univers de la culture du café équitable. En effet, en plus de se mettre à la tâche en travaillant dans une plantation, les étudiants ont eu la chance de discuter avec des cultivateurs et de visiter une usine de torréfaction. Ils s’y sont imprégénés des valeurs de solidarité, de justice sociale et de durabilité environnementale, des idées dont on saisit nécessairement mieux l’importance en les observant sur le terrain qu’en en étudiant les concepts à distance.
Puis, pour assouvir la soif de tourisme des jeunes, quelques activités leur permettant d’apprécier le panorama étaient prévues au programme. À cet effet, l’ascension du Mont Imbabura (4 600 m), la randonnée autour du volcan Cuicocha (14 km de marche), l’excursion au marché d’Otavalo (une retraite fermée sur une plage à Mompiche) et la balade dans le Vieux Quito (capitale du pays) leur en aura mis plein la vue!
Et pour terminer le tout en beauté, le voyage s’est conclu par un passage au Monument Mitad del Mundo de l’équateur terrestre, cette ligne imaginaire qui marque la séparation entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud. Pour un moment, tous se sont donc retrouvés un pied de chaque côté du monde!
5 mars : conférence de retour
Apprenez-en plus sur ce que les participants ont rapporté dans leur bagage personnel, lors de la conférence de retour qu’ils tiendront le jeudi 5 mars en soirée, à l’agora.
Ils exposeront les détails de l’organisation du voyage et des nombreuses levées de fonds ayant servies au financement du projet, en plus de vous parler de leurs rencontres et de leurs réalisations.