La toute première activité de simulation impliquant 16 cas fictifs simultanés à l’urgence a eu lieu au département de soins infirmiers du CSTJ le 14 février.
Cela fait déjà un moment qu’Annie Denoncourt et ses collègues du centre de simulation avaient pour ambition d’offrir une simulation plus vraie que nature à leurs élèves. Bien que le département profite déjà d’un laboratoire de simulation hautefidélité qui héberge huit simulateurs hautefidélités (mannequins), cette activité se différenciait par la participation de 11 étudiantes et étudiants en théâtre du Collège, ainsi que d’autres bénévoles de tous âges, qui incarnaient, pour l’occasion, des patientes et patients.
« Une telle activité permet, entre autres, de développer des compétences interprofessionnelles en contexte de soins critiques et ambulatoires à l’urgence dans un environnement contrôlé avec de multiples cas fictifs et quelques simulateurs hautefidélités pour la réalisation de certaines interventions invasives », explique Annie Denoncourt, coordonnatrice du centre de simulation.
De la rougeole à une fracture ouverte, en passant par une commotion cérébrale et des cas de santé mentale, 16 scénarios, préalablement validés auprès des enseignantes du Collège, de Sylvie Charette, professeure en soins critiques à l’UQO, et de François-Xavier Garneau, urgentologue, ont été retenus pour la simulation. Ces cas simulés, des plus réalistes, ont certainement mis aux défis les différentes compétences de 15 finissantes et finissants volontaires pour l’édition 1 à la technique en soins infirmiers et de leurs trois homologues en sciences infirmières de l’UQO. En effet, en plus d’évaluer et d’intervenir adéquatement, le groupe devait s’adapter et réagir adéquatement aux différents retournements de situations mis de l’avant par les talents d’improvisation des comédiennes et comédiens.
Quelques participants et participantes, suite au grand débreffage post-activité.
Crédit photo : Benoit Chevalier
Plus d’une trentaine de personnes se sont impliquées dans l’organisation et la réalisation de l’activité. En plus de l’équipe enseignante des techniques Soins infirmiers, Inhalothérapie et Théâtre du Collège, on pouvait compter sur des techniciens et techniciennes en travaux pratiques, des expertes en moulage de plaies, d’une enseignante de l’UQO, d’infirmières et infirmiers du CISSS et du CIUSSS et des bénévoles. Le jour de l’événement, certaines et certains contribuaient au bon déroulement de l’activité, en orientant et guidant les participantes et les participants. D’autres incarnaient des professionnelles et professionnels se trouvant dans une salle d’urgence comme des médecins et des inhalothérapeutes.
L’équipe du Co-Lab était également présente afin de capter l’événement. Une vidéo sera bientôt en ligne sur le site du Collège.
Le temps accordé au débreffage post-activité en petits groupes et en grand groupe a permis de clore l’activité avec des rétroactions constructives, motivantes et engageantes pour une prochaine édition.
Bien que stressante, cette activité s’est avérée fort enrichissante pour les élèves, comme le précise Mme Denoncourt : « une simulation de ce genre représente ce qui se rapproche le plus d’une vraie salle d’urgence. Cela permet de se pratiquer, mais aussi de se tromper, sans conséquences graves. C’est vraiment stimulant et riche en apprentissages. Il s’agit d’une activité que nous comptons certainement refaire. »
Déposer une demande d’admission
Jusqu’au 1er mars, il est possible de déposer une demande d’admission dans l’un ou l’autre des nombreux programmes offerts dans les trois campus du CSTJ. Les inscriptions se font par le biais du SRAM. Pour en savoir plus, consultez cette page de notre site Web.