C’est pour donner un sens et surtout pour rendre on ne peut plus concrets les apprentissages acquis par les étudiants et étudiantes au cours du DEC en Technologie du génie des matériaux composites que le concept d’école-usine a été élaboré.
En effet, les six départements que l’école-usine comprend se traduisent en un véritable processus de fabrication d’un produit en composites, comme il sera donné aux diplômés d’expérimenter une fois en emploi. On dit d’ailleurs de l’école-usine qu’y mettre les pieds la première fois résulte en une première journée sur le marché du travail! Tu peux d’ailleurs en savoir plus sur le concept d’école-usine en visitant la page du programme sur notre site Web.
L’origine du projet intégrateur
Si l’on remonte à il y presque dix ans, le constat était unanime au sein du département : « c’est bien beau de produire des pièces de qualité, mais à quoi ça sert si on les jette à la poubelle après » ? Question légitime! De cette question a d’ailleurs jailli l’idée d’instaurer un projet intégrateur qui lierait chacun des cours et chacune des trois années du programme. On y ajoute une touche de durabilité et voilà, on obtient le projet de véhicule électrique destiné à la mobilité urbaine!
Production d’un nouveau véhicule chaque année
Ainsi, de la première session à la toute dernière de leur parcours, les étudiantes et étudiants travailleront à réaliser un véhicule semblable à celui présent sur la photo. Le souhait du corps enseignant est qu’éventuellement, un appareil soit produit à chaque année afin qu’une flotte puisse être mise à disposition de la municipalité. Les véhicules pourraient alors servir aux usagers voulant se déplacer dans la ville. Rien n’étant toutefois officiel à ce jour, ce souhait demeure au cœur des priorités du personnel enseignant pour les prochaines années.
Dans tous les cas, le département de Technologie du génie des matériaux composites tient à remercier les gens sans qui ce projet audacieux n’aurait pu voir le jour : la Direction des études et le Département de Génie mécanique du Cégep de Saint-Jérôme, Inédi (expertise et recherche en design industriel), la Ville de Saint-Jérôme ainsi que le Centre de développement des composites du Québec (CDCQ). La portion électrique du produit, quant à elle, a pu être réalisée grâce à une collaboration avec un enseignant à l’AEC Technologie de véhicules électriques ainsi qu’avec l’Institut du véhicule innovant (IVI). À noter qu’un merci tout spécial s’impose à l’égard des étudiantes et étudiants qui ont travaillé à faire de ce projet un succès! Félicitations à toutes et tous pour cet accomplissement de taille!