Plusieurs l’ignorent, mais la recherche est bien vivante au CSTJ. En effet, 18 projets ont été réalisés, sont en cours ou en développement. Comme quoi, le savoir, on ne fait pas que le transmettre, on le crée!
Parmi les plus récents projets de recherche à avoir été acceptés, mentionnons celui de Nathalie Arbour, conseillère en services adaptés au SAIDE, qui porte sur l’effet des outils technologiques sur la réussite scolaire des étudiants présentant un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
L’étude – réalisée en collaboration avec Roxana Staiculescu, conseillère pédagogique du Service du développement pédagogique du CSTJ, et une chercheure de l’Université du Québec à Montréal – permettra une plus grande harmonisation des services offerts à cette clientèle particulière à travers le réseau des collèges.
Soulignons que c’est la première fois que deux membres du personnel professionnel du CSTJ obtiennent une subvention du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage.
Initier son premier projet de recherche!
Janique Brault, enseignante en Transformation des matériaux composites a décidé de se lancer et d’initier pour la première fois un projet de recherche dans le but de développer une douche en composite dont l’empreinte écologique est plus faible que ce qui se trouve actuellement sur le marché.
Pour la guider dans cette nouvelle aventure, elle pourra compter sur l’aide de Marie-Claude Bélanger, ingénieure au Centre de développement des composites du Québec et chercheuse aguerrie, qui agira à titre de mentor. Nul doute qu’elle saura lui transmettre ses trucs, mais surtout, sa passion pour la recherche!
Mentionnons que ce projet bénéficie d’une mesure à la relève dans le cadre du Programme d’aide à la recherche et au transfert – volet innovation technologique (PART-IT).
Préparer la relève scientifique
Un mythe a la couenne dure : la recherche, c’est réservé aux enseignants. Que nenni! Celle-ci est ouverte à tous, aux professionnels comme aux étudiants! Le projet de recherche de Sébastien Côté, enseignant au Département de physique, en est un bon exemple.
Pour réaliser son projet Simulation des interactions ADN – nanotube de carbone pour la conception de biosenseurs, il a choisi de faire appel à l’aide d’étudiants-chercheurs (1 étudiant par année, pendant 3 ans) et de deux collaborateurs, professeurs à l’Université de Montréal. Comme quoi, la recherche, c’est n’est pas uniquement réservé aux initiés!
Pour en savoir plus sur la recherche au CSTJ, on visite le site du Service du développement pédagogique ou on communique avec Roxana Staiculescu au poste 5635.