La formation générale : pour certains, il s’agit d’une perte de temps. Pour d’autres, c’est le pilier de l’enseignement collégial. Devant un tel clivage d’opinions, une question s’impose : la formation générale au cégep, qu’ossa donne*? François Doyon, enseignant de philosophie au Cégep de Saint-Jérôme, a tenté d’y répondre.
Invité à se prononcer sur ce sujet dans le cadre de l’émission radiophonique Désautels le dimanche, M. Doyon a livré un plaidoyer en faveur d’une formation générale de qualité, dont le but est de permettre le développement d’un esprit critique aiguisé chez les jeunes adultes.
« Ça veut dire d’être capable d’argumenter rationnellement, d’être en mesure de juger de la validité d’un argument. C’est aussi avoir les compétences nécessaires pour bien comprendre les enjeux contemporains », a-t-il fait valoir sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première.
Selon lui, il est essentiel d’avoir tous les outils nécessaires pour décortiquer et analyser les faits, afin de ne pas laisser les émotions et les valeurs brouiller son jugement. On évite ainsi de potentielles dérives, estime-t-il.
Pour en savoir plus, lisez le reportage intégral sur le site de Radio-Canada.
* Référence au monologue « Les unions, qu’ossa donne? » (1968), d’Yvon Deschamps.