Du 6 au 13 mai, se déroulait la 27e édition de l’Intercollégial d’arts visuels, organisée par le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ), au Collège de Valleyfield. L’exposition réunissait près de 90 œuvres sculpturales, picturales et photographiques créées par des étudiants provenant d’une vingtaine de collèges du Québec.
Trois étudiants du programme d’Arts visuels du Cégep, Coralie Desjardins, Laura Lambert et William Gagnon, ont saisi l’occasion d’y participer et d’y exposer leur toile. Ils ont soumis leurs projets et ont été sélectionnés par un jury composé d’enseignants en Arts visuels.
Ils ont pu partager leur expérience avec d’autres étudiants ayant la même passion qu’eux et participer à des ateliers de création. Ce type d’événement est un atout pour leur portfolio. En plus d’enrichir leurs acquis dans leur parcours artistique, l’Intercollégial d’arts visuels leur offre la possibilité de découvrir les réalisations de leurs collègues du réseau collégial et d’échanger avec des artistes professionnels.
Cette année, ils ont eu la chance de rencontrer l’artiste peintre québécois Marc Séguin, également auteur et cinéaste, afin de discuter création. Des échanges riches qui leur ont permis de se remettre en question et de trouver leur place à travers les différents courants de création.
Découvrez chacune des toiles exposées par les étudiants du Cégep de Saint-Jérôme ci-dessous :
Oeuvre de William Gagnon
Drink your tea, the queen is watching
Ce diptyque présente un portrait de la Reine Elizabeth II dont le visage est caché par une théière découpée dans la deuxième toile. Il s’agit d’une critique de l’importance de la royauté dans la culture anglaise et une référence aux clichés qui entourent cette culture.
Oeuvre de Laura Lambert
Composantes humaines
Ce projet est un polyptyque composé sur quatre différentes surfaces : métal, bois, plexiglas et toile. Il présente un homme cyborg et traite du rapport entre l’homme et la technologie.
Oeuvre de Coralie Desjardins
Hypocrisie américaine
Ce tableau dénonce l’importance d’avoir une réflexion sur la compassion sélective, celle qui fait que l’on mange une vache, mais pas un chien. Il présente une femme à l’image de la femme au foyer des années cinquante qui préparait un bon bovin pour son mari au souper.