Alain Vézina, enseignant en cinéma au CSTJ, s’illustre encore une fois à l’étranger. Son plus récent film, Le Scaphandrier, a mérité deux prix lors du Torremolinos International Fantastic Film Festival, qui se déroulait en Espagne du 1er au 8 novembre. En raflant les prix pour le « meilleur réalisateur » et pour les « meilleurs effets spéciaux », le film a confirmé sa place parmi les productions horrifiques incontournables de l’heure.
Il faut dire qu’Alain Vézina – qui a eu l’audace de s’attaquer à ce genre cinématographique très rarement exploité au Québec – pouvait d’ores et déjà se targuer d’avoir percé le marché international avec son récit de suspense. En effet, Le Scaphandrier sera distribué cet automne dans plusieurs pays européens tels la France, la Suisse, la Belgique, la Hollande, le Luxembourg, le Liechtenstein, Andorre et Monaco.
Le Scaphandrier est un film qui entremêle horreur et humour et qui se veut un hommage aux films de tueurs masqués des années 1980 et aux films de zombies italiens. On y suit l’enquête d’une jeune journaliste d’un village côtier qui tente d’élucider une série de meurtres mystérieux en lien avec la récupération d’objets sur une épave récemment découverte. Le tueur n’est autre qu’un mort-vivant vêtu d’un scaphandre qui entend bien punir de sanglante manière toute personne ayant en sa possession un artefact prélevé sur l’épave.
Le long-métrage met en vedette Édith-Côté Demers, Alexandre Landry, Raymond Bouchard, Béatrice Picard et Éric Gagné. Produit par Daniel Morin, le film est distribué au Canada par Filmoption International et a obtenu le soutien financier de Téléfilm Canada, du Fonds Bell, de Super Écran, du crédit d’impôt du Québec et du crédit d’impôt du Canada.
À noter, le cinéaste travaille actuellement sur un nouveau projet qui fait déjà parler!