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Le Centre national du transport avancé (CNTA) et l’Institut du transport avancé du Québec (ITAQ) célébraient le 29 septembre dernier leur alliance à l’occasion d’une cérémonie de lancement, tenue à Saint-Jérôme devant plus de 150 acteurs des milieux politique, scientifique et industriel. Baptisé l’Institut du véhicule innovant (IVI), le nouveau centre de recherche en transport avancé né de cette union voyait ainsi son quartier général officiellement inauguré.
« La fusion entre le CNTA et l’ITAQ a donné lieu à la création d’un organisme doté d’une puissance au carré. Constitué de 20 spécialistes pilotant des projets d’électrification, de gestion énergétique et de conduite automatisée, c’est un Institut unique au pays vers lequel les entreprises peuvent désormais se tourner pour la recherche appliquée, le développement, l’évaluation et l’implantation de technologies novatrices dans la sphère véhiculaire. », lançait d’entrée de jeu le directeur général de l’IVI, M. François Adam.
Grâce à un réseau de partenaires étendu, des laboratoires hautement outillés et un savoir-faire amplifié, les prochaines années s’annoncent fertiles en avancées. Déjà, plus d’une dizaine de projets sont en marche et d’autres seront lancés cet automne. « Avec la volonté d’accélérer l’innovation et de contribuer à la compétitivité des entreprises qui optent pour l’élaboration de produits à la fois intelligents et non polluants, nous visons le progrès social et environnemental. », a affirmé le président du conseil d’administration de l’IVI, M. Renaud Cloutier.
Des assises solides à la base du nouveau pilier de l’industrie
Il faut dire que le chapitre qu’entame l’IVI s’écrira à l’encre des lettres de noblesse qu’ont acquises le CNTA et l’ITAQ depuis plus de 20 ans. Puisque, soulignons-le, les deux entités ont été de tous les projets québécois majeurs visant à réduire l’empreinte écologique du transport ces deux dernières décennies, et leur implication s’est chaque fois révélée un gage de succès. À cet effet, M. Marc Bédard, PDG d’Autobus Lion, a témoigné de la collaboration fructueuse qu’il entretient avec ces ressources en transport avancé : « À tous coups, lorsque nous avons présenté un mandat à l’une ou l’autre des équipes techniques et scientifiques, des résultats probants ont suivi. De pouvoir désormais nous tourner vers un guichet unique qui réunit l’expertise affutée de tous ces professionnels est très prometteur pour l’évolution des projets à venir ! ». Bref, si un lien de confiance liait déjà les deux organisations à l’industrie, nul doute que la consolidation des équipes sera assortie d’une synergie accrue.
C’est d’ailleurs teinté du même optimisme à l’égard de l’avenir que M. Alexandre Taillefer, associé principal de XPND Capital, s’est exprimé sur le sujet : « L’électrification des transports constitue l’une des plus importantes opportunités économiques que le Québec ait croisée et l’IVI est définitivement un atout important pour la saisir. Ensemble, nous pouvons créer une nouvelle industrie porteuse d’avenir et de richesse pour les générations à venir. Nous avons les capacités de développer une expertise inégalable qui saura nous faire rayonner internationalement. »
Un centre d’innovation bien ancré dans son milieu
Les progrès enregistrés par l’IVI continueront d’émaner de Saint-Jérôme, un environnement résolument tourné vers la mobilité durable. « L’électrification de nos transports est une priorité pour nous; il s’agit d’un chantier et d’un axe de développement essentiel pour la nation québécoise. Nous avons tous les outils et toutes les ressources pour devenir un chef de file mondial en transport électrique. Je suis fier que l’Institut du véhicule innovant soit installé à Saint-Jérôme. L’Institut constitue un premier pas essentiel pour diminuer l’empreinte carbone de nos déplacements. Je félicite tous les intervenants et leur souhaite bon succès! », a déclaré M. Pierre Karl Péladeau, député de Saint-Jérôme.
L’IVI est installé au cœur d’une Ville détenant le statut de laboratoire pour l’essai des véhicules électriques, un règlement d’exception accordé par le ministère des Transports du Québec qui pave la voie aux tests menés par le centre de recherche. « Saint-Jérôme est fière de poursuivre son partenariat dans le développement de l’industrie du transport avancé. L’amélioration de l’efficacité énergétique est un enjeu partagé par tous les acteurs du monde du transport et par la population elle-même, mais aussi par les villes et les gouvernements, que ce soit pour les véhicules de service ou les transports collectifs », soulignait le maire de la Ville, M. Stéphane Maher.
Sur le même élan de fierté, Mme Francine Paquette, la directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme, a affirmé « Comme l’IVI opère également à titre de Centre collégial de transfert de technologie (CCTT), l’affiliation qui nous unit nous propulse parmi les collèges les plus prolifiques sur le plan de l’innovation. L’an passé, le Cégep s’est hissé au 21e rang des 50 meilleurs établissements collégiaux du Canada ayant des activités de recherche. Grâce à l’énergie de la fusion, nous visons maintenant le peloton de tête! »
Enfin, M. Frederick Prigge, directeur recherche et développement de l’IVI, a invité les convives à parcourir l’exposition de plusieurs véhicules électriques conçus et développés avec la collaboration des membres de l’équipe.