Un groupe de sept finissants en cinéma a eu le plaisir de voir son film se tailler une place dans la programmation du festival De l’âme à l’écran, un concours intercollégial de courts-métrages étudiants qui se déroulait au Cégep de Jonquière les 13, 14 et 15 mars. Pour l’occasion, Maxime Girard, étudiant-réalisateur, faisait office d’ambassadeur de son équipe et représentait fièrement son court-métrage Connecté sur l’électrosmog, un documentaire de 10 minutes, réalisé dans le cadre du cours Cinéma documentaire, à l’automne 2014.
En collaboration avec le festival REGARD sur le court-métrage au Saguenay, l’événement De l’âme à l’écran donnait rendez-vous aux jeunes cinéphiles du Québec et leur donnait la possibilité de faire-valoir leur création auprès d’un public passionné par le 7e art.
En plus d’avoir été choisi pour être projeté lors du festival, avec 29 autres ouvrages étudiants créés aux quatre coins de la province, le film de la troupe du CSTJ avait mérité une nomination dans la catégorie « meilleur documentaire », aux côtés de huit autres courts documentaires.
Bien que ce prix n’ait pas été remis à Connecté sur l’électrosmog, cette fin de semaine s’est avérée très inspirante pour son réalisateur. En effet, Maxime a non seulement pu assister à la projection de tous les films à l’affiche, mais il a également profité de son passage à Jonquière pour prendre part à une série de classes de maîtres, dont des ateliers dirigés par Jean-Pierre Bergeron et Robin Aubert, deux artisans du milieu qui portent les chapeaux d’acteur, de scénariste et de réalisateur. Il y a échangé avec ses pairs, qui comme lui souhaitent former la relève du cinéma québécois, et écouté avec grande admiration les paroles des membres de l’industrie. Ceux-là mêmes qui mettent leur cœur sur pellicule, à coup d’audace et de créativité.
Connecté sur l’électrosmog – synopsis
Le film suit le parcours atypique de José Levesque, un technicien en télécommunication expérimenté. En février 2006, ce dernier commence à souffrir de douleurs à l’oreille et de vertiges chroniques. Suite à de nombreuses recherches, il finit par découvrir la cause de ses malaises : il est électrohypersensible. L’électrohypersensibilité est un syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques émis par les appareils sans-fil et qui peut se développer suite à une exposition prolongée à ces champs.
Bravo aux artisans derrière ce film pertinent, intéressant et d’actualité. Cette reconnaissance est un couronnement mérité pour les efforts consacrés à livrer un travail de qualité.
Le film sera diffusé à la salle Germaine-Guèvremont le 14 mai prochain, à l’occasion du traditionnel cocktail de films des finissants en cinéma du Cégep de Saint-Jérôme. Un rendez-vous à ne pas manquer!
Légende photo
À l’arrière : Claudie-Ann Desjardins (montage sonore), Marie-Michèle Tremblay (caméra), Jolyane Nadon (éclairage) et Marie-Ève Lavoie (montage image).
À l’avant : Gabrielle Dussault (assistante-réalisatrice), Maxime Girard (réalisateur) et Amélie Brière (prise de son).